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La mémoire du défunt le Dr Youcef Iliou a été revisitée en ce quatrième anniversaire de sa mort. D’origine française, musulman de nationalité algérienne, il rentre en Algérie en Octobre 1963, enseigna à l’école laïque de Ain Sefra jusqu’en 1966. Directeur d’école à Boussemghoun de 1966 à 1972, conseillé pédagogique et professeur de l’enseignement moyen puis de l’enseignement secondaire jusqu’en 1986. a la retraite, à partir de 1987. titulaire d’un doctorat 3 iem cycle de l’institut d’art et d’archéologie (Panthéon Sorbonne), spécialiste en préhistoire, il se consacra à l’inventaire et l’étude de l’art rupestre du Sud Ouest Algérien (du Tell à la frontière malienne). Il rédigea la première partie d’une habilitation à diriger des fouilles portant sur l’objet ayant servi à graver. Il grava comme faisait l’homme préhistorique sur plaquette de grés, il s’intéressa à la paléolemnologie, au mégalithisme, à l’étude des migrations Nord/Sud., sur le terrain et à partir des documents originaux ramenés de France. Dans la région des monts des Ksours, il a à son actif la découverte de plus de 300 stations de gravures et peintures rupestres inédites et parmi les plus belles d’Algérie. La mise au point d’une méthode de relevé, à l’échelle des gravures. Il découvrit les premiers gisements de vertèbres du secondaire (dinosaures, crocodiles, tortues, poissons….) les premiers canaux d’irrigation néolithiques, une vaste carrière ou venaient se ravitailler en silex les hommes préhistoriques, de l’industrie atérienne, ibéro-maurusienne et néolithique, des inscriptions lybiques inédites, des stations à cupules et à signes pictographiques. Ses expositions se sont étalées à Paris (centre culturel algérien, centre culturel Pompidou), et en Algérie d’Est en Ouest en passant par Alger, Oran, Constantine, Tlemcen. Il a en plus une collection d’estampes et de cartes géographiques dont certaines datent d’avant 1830. en février 2001, il nous quitta à l’hôpital La Cavale Blanche Brest France, laissant une histoire très riche en archives. Si dans son testament l’un de ses rêves a été exaucé c’est d’être enterre à Sidi Boudjemaa à Ain Sefra, l’autre rêve n’a pas encore vu le jour : c’est l’ouverture d’un musée à Ain
La mémoire du défunt le Dr Youcef Iliou a été revisitée en ce quatrième anniversaire de sa mort. D’origine française, musulman de nationalité algérienne, il rentre en Algérie en Octobre 1963, enseigna à l’école laïque de Ain Sefra jusqu’en 1966. Directeur d’école à Boussemghoun de 1966 à 1972, conseillé pédagogique et professeur de l’enseignement moyen puis de l’enseignement secondaire jusqu’en 1986. a la retraite, à partir de 1987. titulaire d’un doctorat 3 iem cycle de l’institut d’art et d’archéologie (Panthéon Sorbonne), spécialiste en préhistoire, il se consacra à l’inventaire et l’étude de l’art rupestre du Sud Ouest Algérien (du Tell à la frontière malienne). Il rédigea la première partie d’une habilitation à diriger des fouilles portant sur l’objet ayant servi à graver. Il grava comme faisait l’homme préhistorique sur plaquette de grés, il s’intéressa à la paléolemnologie, au mégalithisme, à l’étude des migrations Nord/Sud., sur le terrain et à partir des documents originaux ramenés de France. Dans la région des monts des Ksours, il a à son actif la découverte de plus de 300 stations de gravures et peintures rupestres inédites et parmi les plus belles d’Algérie. La mise au point d’une méthode de relevé, à l’échelle des gravures. Il découvrit les premiers gisements de vertèbres du secondaire (dinosaures, crocodiles, tortues, poissons….) les premiers canaux d’irrigation néolithiques, une vaste carrière ou venaient se ravitailler en silex les hommes préhistoriques, de l’industrie atérienne, ibéro-maurusienne et néolithique, des inscriptions lybiques inédites, des stations à cupules et à signes pictographiques. Ses expositions se sont étalées à Paris (centre culturel algérien, centre culturel Pompidou), et en Algérie d’Est en Ouest en passant par Alger, Oran, Constantine, Tlemcen. Il a en plus une collection d’estampes et de cartes géographiques dont certaines datent d’avant 1830. en février 2001, il nous quitta à l’hôpital La Cavale Blanche Brest France, laissant une histoire très riche en archives. Si dans son testament l’un de ses rêves a été exaucé c’est d’être enterre à Sidi Boudjemaa à Ain Sefra, l’autre rêve n’a pas encore vu le jour : c’est l’ouverture d’un musée à Ain
Sefra. Repose en paix Si Youcef
Ecrit par : Chami
posté au forum : algerie.xooit
Texte lu à la chaîne 3 par le correspondant Mr Brahim Henine le vendredi 02/février/ 2007
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